La check-list avant toute sortie vélo

Que l’on soit un amateur ou un pro, il y a quelques règles de sécurité et des éléments essentiels à emporter avec soi pour chaque sortie vélo : que cela soit pour un entrainement, une sortie en ville ou une longue sortie. On s’est tous un jour retrouvé en galère avec un pneu crevé, sans pouvoir réparer et bloqué sur place. Pour éviter ce genre de désagrément, l’équipe G4 liste quelques conseils pour partir en toute sérénité à deux roues. Certains conseils pourront être futiles pour les cyclistes les plus aguerris, mais même les pros les oublient trop souvent.

Pression des pneus

Avant chaque sortie, vérifiez la pression de vos pneus. En fonction de votre équipement, quelques jours suffisent parfois pour perdre la moitié de l’air de vos pneumatiques. Avant d’enfourcher votre bécane, prenez donc quelques minutes pour regonfler vos pneus. Vérifiez aussi que vos roues sont solidement attachées à la fourche.

Le conseil le plus évident : emportez un kit anti-crevaison. Prenez avec vous une chambre à air de secours. Envisagez même d’en prendre deux si vous partez pour une très longue sortie. À défaut d’une seconde chambre à air, un kit de réparation anti-crevaison. Et ce conseil s’applique aussi aux cyclistes équipés en tubeless. Dans la pire des situations, vous pourrez toujours glisser une chambre à air dans le pneu si celui-ci est crevé. Évidemment qui dit chambre à air, dit pompe. Certains fabricants proposent désormais des pompes à air très petites qui se glissent facilement dans une poche arrière de votre maillot ou sous la selle. Votre kit de réparation parfait se composera de ce fait d’une petite pompe, d’une chambre à air de secours, d’un kit anticrevaison (avec des rustines), éventuellement d’un multi-outils. Pour certains, d’un gel anticrevaison, et une petite dosette d’huile.

Le casque : indiscutable !

Un autre élément essentiel et pourtant… Un casque de vélo adapté à votre terrain de prédilection. Que vous soyez un cycliste urbain ou un cycliste professionnel. Il n’y a aucune excuse à ne pas porter de casque. Certains se justifient en disant “il fait trop chaud”, “ça me décoiffe”. Le port du casque est obligatoire à vélo et sauve des vies chaque jour. Pour celles ou ceux qui ne veulent absolument pas porter de casque, la marque Hovding propose un casque gonflable, comme un airbag, qui s’ouvre automatiquement en cas de chute ou de choc. Évidemment, ce type de casque est recommandé uniquement pour les déplacements en ville et non pas pour une pratique sportive. À noter, comme les accidents en voiture, les chutes les plus courantes se produisent à proximité de votre domicile ou sur les routes que vous connaissez le mieux et où vous êtes donc moins vigilants. Combien d’entre nous n’ont pas déjà chuté en clipsant maladroitement nos chaussures à la pédale en quittant la maison ?

À boire et à manger

Comme pour n’importe quel sport, emportez suffisamment d’eau et un encas avec vous, même si vous partez pour 40 minutes. Un souci sur la route, un effort un peu violent ou un changement de météo peuvent altérer vos ressources physiques. Partez toujours avec trop d’eau que pas assez. Et gardez toujours une barre de céréales dans une de votre poche. Aussi en été comme en hiver, pensez à mettre des électrolytes dans votre eau. En dehors du fait que durant l’effort, notre corps se déshydrate plus rapidement, nous perdons également énormément de sels minéraux.

Informez vos amis

Avant chaque sortie, prévenez un proche de votre itinéraire, surtout si vous partez plusieurs heures. Pas besoin de donner le parcours précis et complet, mais “je vais à Marseille et je rentre à 16 h 00” suffit souvent. Certains compteurs et logiciels (comme le Garmin ou l’app Strava) permettent de partager votre déplacement en temps réel et parfois d’envoyer une alerte en cas d’inactivité prolongée. À défaut de ces gadgets et d’une personne de confiance, emportez avec vous une smartwatch (avec connectivité LTE) ou un téléphone. Pour vos sorties, nous vous recommandons vivement d’emporter un vieux mobile (du type Nokia). Ces anciens téléphones sont généralement plus bien résistants et la batterie dure plusieurs jours. Si malgré tout, vous persistez à vouloir emporter votre smartphone dernier cri, glissez-le dans la poche arrière de votre maillot, écran vers le ciel. De trop nombreux cyclistes se sont retrouvés aux urgences avec des morceaux de verre dans le dos (de l’écran) après une chute ou une glissade. Avec ce petit conseil, en cas de chute, vous ne sauverez pas votre téléphone ou son écran, mais vous éviterez des entailles ou des coupures graves. Que vous emportiez votre Nokia première génération, votre Apple Watch ou votre smartphone, assurez-vous évidemment de les charger avant votre départ. Pour les très longues distances, vous pouvez éventuellement emporter un petit powerbank pour recharger votre GPS ou votre compteur, mais aussi votre téléphone.

Données de santé

Dans le registre de la sécurité, emportez avec vous un document d’identité. Le mieux étant de faire une copie de votre carte d’identité et d’y noter des renseignements utiles : groupe sanguin, personne à contacter en cas d’urgence, numéro de votre assurance, allergies ou pathologies connues… Et de plastifier le tout. RoadID commercialise depuis des années des bracelets pour les sportifs où vous pouvez graver ces informations vitales. Vous pouvez ensuite les porter autour du poignet, du cou ou encore les coller sur votre vélo.

Et la lumière fut

Emportez une lumière, si possible arrière. Pas besoin du modèle le plus cher. Elle peut se clipser à votre maillot, ou encore sur le casque. En cas de souci sur la route, ou crevaison, vous pourriez rentrer avec plusieurs heures de retard et revenir après le coucher du soleil. Une lumière arrière, même bon marché, vous rendra alors visible auprès des autres usagers de la route. Pour ceux qui roulent en hiver, G4 propose une veste cyclisme avec une lumière arrière intégrée : la batterie (externe) dure plusieurs heures et vous rend visible à plusieurs kilomètres. Pas besoin donc de s’encombrer d’une lampe supplémentaire, juste une veste qui vous protège du froid, de la pluie et du vent et vous rend hyper visible.

Un imperméable même sans pluie

En parlant de veste, emportez un imperméable avec vous, même si la météo n’annonce pas de pluie. L’imperméable n’est pas utile qu’en cas de pluie. En cas de vent ou descente d’une colline ou d’une montagne, l’imperméable sera le rempart idéal contre l’air frais. Une fois la montagne descendue, vous repliez soigneusement votre imper, et vous le glissez dans votre poche arrière.

Pensez à vos yeux

Les lunettes : cet accessoire n’est pas réservé qu’aux pros. En même s’il n’y a pas de soleil, on vous recommande vivement d’en porter. Certaines lunettes sont transparentes et protégeront vos yeux des poussières, mais aussi des insectes. Si vous roulez en peloton en cas de pluie, cela vous évitera de prendre les éclaboussures de la route devant vous. Été comme hiver, sortez toujours avec des lunettes.

Protégez vos tenues des tâches tenaces

En cas de souci de chaîne, le problème le plus fréquent pour un cycliste avec les crevaisons, ayez toujours un mouchoir en papier sur vous ou dans votre trousse à outils. Le mieux et la solution idéale pour les traces de graisse : les lingettes à bébé qui se vendent en supermarché en petite pochette de quelques unités. Une lingette humide nettoiera vos doigts et sauvera sûrement vos tenues G4 de tâches malheureusement souvent indélébiles.

Les gants été comme hiver

Été comme hiver, comme pour les lunettes et le casque, emportez une paire de gants. Trop fréquemment considérés comme des éléments esthétiques, les gants de vélo ont plusieurs utilités. Vos doigts sur le guidon sont les premiers exposés au froid, à la chaleur, au soleil. En été, les gants seront donc un rempart contre les coups de soleil, et en hiver, un cocon douillet pour vos doigts. Mais en dehors de la protection chaud/froid, les gants permettent aussi une protection de votre peau en cas de chute et une meilleure adhérence au guidon. Pour les cyclistes “Ultra”, les gants permettent aussi d’ajouter une couche de confort (ou de gel) pour les irritations et les douleurs musculaires. Enfin, les gants sont une couche supplémentaire pour absorber votre transpiration et éviter la corrosion de votre guidon.

Ces conseils sont pour la plupart évidents, voire futiles, mais nous sommes tous partis un jour en vadrouille et en oubliant notre pompe à vélo, une rustine, des lunettes. N’hésitez donc pas à noter sur une feuille de papier les éléments à checker avant chaque sortie vélo. Dans tous les cas, soyez prudents sur la route et amusez-vous !

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