Premier article consacré à nos IRONGIRLS G4 ! Aujourd’hui c’est Morgane Moinard qui vous raconte son début d’histoire avec l’IRONMAN.
Ce projet d’IRONMAN complètement fou, me fait flipper ! J’ai bien pensé à me désinscrire, à plusieurs reprises mais je me suis dit que j’allais le regretter. Alors je fonce tête dans le guidon ! À deux mois et demi du départ, j’attaque la préparation sérieusement, je ne me pose plus de question.
Quand j’étais étudiante en STAPS, j’avais des amis qui faisaient du triathlon, notamment mon beau-frère. Et un jour, je me suis dit que j’essaierai ce défi si spécial d’enchainer ces trois disciplines. Comme je courrais, je nageais… et étant mariée à un cycliste pro, je me suis mise au vélo de route. Puis de fil en aiguille, j’en suis venue au triathlon. Mon rêve lointain étant un jour de faire un IRONMAN.
J’ai participé à quelques triathlons dont deux sprints, un M, un L l’année dernière… Au fur et à mesure, j’augmente les distances, j’essaie de toujours progresser, même si l’effort n’est pas le même… L’idée de pousser mon corps dans ses retranchements me plaît, être capable de poursuivre un effort au-delà de 10h… souffrir… ça paraît dingue d’aimer se faire mal ! Mais on se sent tellement bien après. Me prouver que je suis capable de participer à ce genre de compétition, pouvoir parvenir au bout, me gratifie ! À condition que j’y arrive, mais ça il n’y a pas de raison ! Donc je me suis dit que c’était l’année ou jamais !
J’ai 36 ans, en pleine force de l’âge ! Mes garçons sont scolarisés, et je ne travaille qu’à mi-temps comme professeur d’EPS, donc j’ai du temps pour m’entraîner. J’ai de grandes motivations ! Je veux que mes enfants soient fiers de leur maman, ils savent exactement ce que je vais devoir faire ! Mon mari également, mais avant tout je le fais pour moi, me prouver que je suis capable de finir cette compétition mondialement connue ! En espérant franchir la ligne d’arrivée sans bobos, et si possible dans un temps convenable !
Alors dans un coin de ma tête, j’ai quand même l’espoir d’égaler ma partenaire de Raid, Marion, qui a bouclé l’IRONMAN de Nice 2016 en 11h30. Le summum serait de décrocher une qualification à Hawaï, mais là je m’emballe… beaucoup trop d’ailleurs ! Restons les pieds sur terre. Alors dans un premier temps, arriver dans une forme olympique le jour J, faire du mieux que je peux, franchir la ligne d’arrivée entière, en moins de 13h… cela sera déjà une immense fierté personnelle ! Puis la suite ? Nous verrons ça plus tard !
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